Recueil de textes sur le copyleft, le partage du savoir et l'intelligence collective. Mise à jour du 30 août 2001. Liens :
Freescape (list) - Samizdat - Copyleft attitude - Linuxfr - Gnu - B.Lang - FSF Fr - Aful - April - Portalux - Tootella - LibreActu01
FMA - Jukebox - musique libre - Aperio - Avataria - Abu - Textz - Gutemberg - Eurolinux - Copyleft.net - jeux libres - OpenCola
uZine - Autre Portail - ActUp - ConfPaysanne - Homestudio - L'éclat - GenericsNow - infOGM - Attac - DL - PLS - Monde Diplo
Transversales - Vacarme - Terminal - indymedia - Ecorev - Zin - Libé Multimedia - Le Monde Interactif - Internet Actu - Transfert

Pages : 1 - 2 - 3 - 4 - 5 - 6 - 7 - 8 - 9 - 10 - 11 - 12 - Tous les titres - Liens - Zip - Projet

"Logiciel Libre : Liberté et coopération".

Transcription du discours de Richard M. STALLMAN, traduction Xavier Dumont. Université de New-York. 29 Mai 2001

" [...] QUESTION - S'il y avait un bouton qui forçait toutes les compagnies à libérer leurs logiciels, l'utiliseriez-vous ?

STALLMAN - Bien, je ne l'utiliserais que pour les logiciels publiés. Vous savez, je pense que les gens ont le droit d'écrire des logiciels privés et de les utiliser. Cela inclut les entreprises. C'est une question de vie privée. Et c'est vrai qu'il y a des temps ou cela peut être néfaste si vous gardez par devers vous quelque chose qui peut être très utile à l'humanité. Mais c'est une sorte de mal différent, même si cela concerne le même secteur.

Mais oui, je pense que tout logiciel publié devrait être libre. Et rappelez vous que si ce n'est pas un logiciel libre c'est à cause de l'intervention de l'État. L'État intervient pour faire du non-libre. Il crée des pouvoirs spéciaux pour soutenir les propriétaires de programmes, de telle sorte qu'ils ont la police pour nous empêcher d'utiliser les programmes de certaines façons. J'aimerais certainement mettre un terme à cela. [...] "

FSF France - Texte - Archive 113

« Peut-on breveter le soleil ? »
Batailles équivoques contre le sida

Philippe Rivière, Le Monde Diplomatique, Juillet 2001

" [...] Pour M. Robert Zoellick, le représentant au commerce du président George W. Bush, la controverse sur l'accès aux médicaments formait « un test de la capacité [de l'administration américaine] à renforcer l'adoption des principes du libre-échange aux Etats-Unis et dans le reste du monde. (...) Le retour de bâton [qui] se prépare contre l'industrie pharmaceutique pour l'affirmation agressive de ses droits de brevet face à une crise sanitaire monumentale (...),l'hostilité que cela génère pourraient mettre en péril tout le système des droits de propriété intellectuelle. »[...]

[...] En 1955, le docteur Jonas Salk, le créateur du premier vaccin contre la poliomyélite, est interrogé en héros dans une émission de télévision. Le journaliste lui demande à qui appartient le brevet. « Eh bien... au peuple. Il n' y a pas de brevet. Peut-on breveter le soleil ? »[...] "


Les mauvais combat du conseil de l'Europe
Nous sommes tous des cybercriminels

Philippe Uaéuq, Le Monde Diplomatique, juin 2001

" [...] Mais, jusqu'à présent, ces organisations multilatérales n'avaient pas « criminalisé » les atteintes à la propriété intellectuelle, préférant se situer sur le terrain du droit civil et du droit commercial. Après les controverses sur la brevetabilité des logiciels informatiques, l'affaire des brevets sur les médicaments - et l'abandon par 39 multinationales pharmaceutiques du procès que leurs filiales avaient intenté à l'Etat sud-africain pour bloquer une loi sur la production de médicaments antiviraux génériques - a marqué l'irruption, dans un débat public alors confiné aux seuls émissaires des ayants droit, d'associations représentant les usagers et la prise en compte de la défense de l'intérêt public contre certains intérêts sectoriels.

Hasardons une réponse : n'est-il pas plus facile de faire passer ce genre de mesures dans le cadre du Conseil de l'Europe, où certains intérêts spéciaux (éditeurs, groupes de communication) sont particulièrement bien défendus, plutôt que dans le cadre de l'OMPI ou même de l'OMC, relativement plus ouvertes aux intérêts des pays en développement, parce que ceux-ci y sont majoritaires ? Autrement dit, quelques pays développés ne tentent-ils pas de forcer la main au « reste du monde », notoirement réticent à l'égard de l'évolution actuelle de ce cadre juridique, pour faire adopter à l'emporte-pièce un projet répondant à certains intérêts catégoriels, aux dépens d'une politique d'accès aux informations et aux connaissances plus équitable ? [...] "


Recul des multinationales pharmaceutiques
Après Pretoria, quelle politique contre le sida ?

Philippe Rivière, Le Monde Diplomatique, 20 avril 2001

" [...] Seul mérite de cette guerre du médicament livrée par les multinationales : celui d'avoir déclenché, chez les producteurs et utilisateurs de « propriété intellectuelle », la prise de conscience qu'un enjeu global les réunit tous : l'existence de ce que certains qualifient de « domaine public de l'information », ou d'« écologie de la connaissance ». On aura vu les défenseurs du logiciel libre converser avec les activistes de la lutte contre le sida, s'intéresser aux semences agricoles et à la biodiversité. Et ce mouvement s'amplifie. Le Massachusetts Institute of Technology (MIT), a décidé le 4 avril de mettre tous ses cours sur son site Internet, à la disposition de tous : « Nous espérons que nos supports de cours seront traduits, commente le professeur Lerman. Les pays en développement ont besoin d'information, et doivent développer des infrastructures et des institutions. » Dans les milieux de la recherche, une pétition circule pour exiger des revues scientifiques qu'elles ouvrent leurs archives gratuitement à l'ensemble des étudiants. Et la notion de « bien public global » commence à être discutée en-dehors des institutions internationales...[...] "


Sida : le fonds de Kofi comme manœuvre de diversion

Communiqué Act Up, Juillet 2001

" [...] Pour Gaëlle Krikorian d’Act Up-Paris, "ce fonds ressemble à une manœuvre de diversion. Il permet avant tout d’occulter la question de la production et de l’accès aux médicaments génériques dans les pays pauvres, tout autant que le débat sur les accords TRIPS de l’OMC et leurs conséquences sanitaires dramatiques dans les années à venir." Et Gaëlle Krikorian d’ajouter " les bailleurs internationaux espèrent-ils acheter le silence des séropos et assurer le maintien de la propriété intellectuelle en annonçant quelques centaines de millions pour un nébuleux " fonds global " ? "[...] "


Sida : le G8 se donne bonne conscience mais laisse mourrir des malades

Communiqué Act Up, 21 Juillet 2001

" [...] A l'heure actuelle l'une des priorités de la lutte contre le sida est le lancement d'un appel d'offre international ouvert aux producteurs de génériques pour l'achat massif de traitements. Ceci afin que la mise en compétition des producterus et les économies d'échelle permettent l'obtention de médicaments aux plus bas prix. Le financement d'une telle opération ne nécessite pas la création d'un fonds global et omnipotent mais un simple programme au sein d'une organisation existante , une initiative que le G8 ne semble pas pret à soutenir. Au dela de cette mesure et puisque les accords de l'OMC se sont montré incapables d'assurer la protection des enjeux de santé publique, la lutte contre le sida impose l'abolition de la propriété intellectuelle partout où elle tue. [...] "


Ne plus subir un droit prédateur
L'Afrique refuse le brevetage du vivant

Franck Seuret, Robert Alibrac de la Perrière, Monde diplomatique, juillet 2000

" [...] La position de l'OUA et du groupe africain à l'OMC en faveur de l'exclusion du champ de la brevetabilité de toutes les formes de vie est en fait la seule cohérente : le code génétique n'est-il pas universel ? Comment peut-on prétendre limiter le brevet à une catégorie d'organismes - comme le fait l'OMC, qui laisse aux pays membres la possibilité d'exclure les végétaux et les animaux de la brevetabilité, mais pas les micro-organismes ni, sous certaines réserves, les variétés végétales - alors que le génie génétique fait exploser les barrières entre les espèces, entre les règnes ? Des gènes humains dans les plantes, des gènes de bactéries dans l'humain : tout cela est désormais faisable. Toute tentative de concilier le droit des brevets industriels avec le principe de libre reproduction du vivant est donc vouée à l'échec. [...] "


Protection... ou exclusion

Le Monde Diplomatique, juillet 2000

" [...] Le brevet : C'est le système le plus strict. Impossible pour le paysan qui achète une variété brevetée de replanter les semences issues de la récolte, sans avoir à payer de redevance. Impossible également d'utiliser librement et gratuitement une variété brevetée comme ressource génétique pour en créer de nouvelles. Le brevet ne reconnaît donc ni le « privilège du fermier » ni « l'exemption de recherche ». [...] "


Mots interdits

Philippe Rivière, Le Monde Diplomatique, janvier 2000

" [...] De même les dirigeants de la Bourse de New York (NYSE) entendent-ils imposer leur droit de propriété sur les cotations. Le cours des actions est-il un fait brut, ou une invention dont l'auteur serait la société de Bourse ? Si les entreprises qui travaillent avec le NYSE (médias, sociétés de courtage, etc.) estiment légitime la perception d'une redevance pour l'établissement des cotations et leur transmission en temps réel, la revendication d'un droit de propriété sur l'historique des cours de Bourse leur paraît en revanche aberrante.

Dans ce grand mouvement d'appropriation, certaines entreprises franchissent la ligne qui sépare une banale répartition des marchés de la prédation vorace de biens communs, dont le commun des mortels ignorait d'ailleurs qu'il pût s'agir de « biens » au sens économique du terme. [...] "


Les firmes pharmaceutiques organisent l'apartheid sanitaire

Martine Bulard, Le Monde Diplomatique, Janvier 2000

" [...] Or non seulement les compagnies pharmaceutiques imposent leurs prix et sélectionnent les seuls marchés qui feront monter leurs cours en Bourse, mais elles combattent toute initiative prise en dehors d'elles. En Thaïlande, pour faire face à la méningite à cryptocoque, une maladie mortelle souvent liée au sida, il n'existait, jusqu'au premier semestre 1998, qu'un seul médicament, le fluconazole, produit sur place par le laboratoire américain Pfizer sous le nom de Triflucan. Efficace mais hors de prix : 12 000 baths (aux alentours de 2 000 francs) la boîte de cinquante comprimés. Pour un malade en début de traitement, cela représentait un coût mensuel de 15 000 baths, une fois et demie le salaire d'un cadre. Deux entreprises thaïlandaises réussirent finalement à commercialiser un produit équivalent au prix de 4 000 à 4 500 baths la boîte. Trop cher encore pour une grande partie de la population, mais nettement plus abordable que le Triflucan. Six mois plus tard, les ventes étaient interdites : alerté par Pfizer, le gouvernement des Etats-Unis avait menacé les autorités thaïlandaises de taxer leurs principales exportations (bois, bijoux, microprocesseurs...) si elles ne renonçaient pas à produire le fluconazole. [...]

[...] L'Afrique du Sud, où un adulte sur six est séropositif selon l'OMS, est un cas évident d'urgence sanitaire. Les grands groupes de la pharmacie le savaient. Mais, comme le dit crûment M. Jeffrey Trewhitt, le porte-parole de l'internationale du médicament (la FIIM, Fédération internationale de l'industrie du médicament), ces lois sud-africaines créeraient « un très, très mauvais précédent, qui pourrait miner la protection légitime des brevets dans le monde. On peut s'attendre à ce que ce danger potentiel gagne beaucoup de pays en développement ». [...]"


Quand la biodiversité est assimilée à une marchandise

Jean-Paul Maréchal, Le Monde Diplomatique, juillet 1999

" [...] Or, au-delà de son appauvrissement en cours, l'écosystème doit faire face à la mise en oeuvre toujours plus massive d'un nouveau système techno- économique fondé sur le renforcement mutuel d'un marché désormais planétaire et libéré de toute entrave, et d'une grappe technologique au sein de laquelle interagissent l'informatique, la robotique, les télécommunications et les biotechnologies. Jeremy Rifkin, dans Le Siècle biotech, voit dans l'avènement des biotechnologies la seconde grande révolution industrielle de l'histoire, et analyse la mutation contemporaine comme l'émergence d'un puissant complexe scientifique, technologique et économique résultant de la convergence entre la révolution génétique et la révolution électronique. [...]

[...] Ainsi un patrimoine naturel et culturel façonné par des millions d'années d'évolution biologique et des millénaires de pratiques agriculturales est désormais soumis à l'appropriation privée, c'est-à-dire à un mode de gestion agressif à l'égard de la biosphère. La « liberté du commerce et de l'industrie », autrement dit l'extension du royaume de la marchandise, est, une fois de plus, en radicale opposition avec les exigences d'un développement durable. [...] "


Recherche musicale

Philippe Rivière, Le Monde Diplomatique, juin 2001

" [...] LE diable Napster, ce programme de troc de fichiers musicaux, n'était pas encore rentré dans sa boîte que son successeur pointait son petit nez : six lignes de code informatique, qui menacent la Motion Pictures Association of America (MPAA). Cette dernière tente de poursuivre en justice tous ceux qui reproduisent ces six lignes, sur leur site Internet, sur des tee-shirts, dans des images ou... en chanson. Dénommées deCSS, ces six lignes permettent de jouer des DVD sur tout ordinateur, et donc de recopier les films sur d'autres supports. [...] "


L'accord Vivendi-Universal
Un prédateur à l'ère d'Internet

Dan Schiller, Le Monde Diplomatique, janvier 2001

" [...] Les grands conglomérats médiatiques espèrent en effet arroser en permanence les consommateurs de publicité grâce à un réseau « intelligent » capable de les localiser où qu'ils se trouvent. Cela permettrait de les diriger vers le restaurant le plus proche, la boutique, etc., pour une somme susceptible d'être payée par les commerçants affiliés au système. Les industriels n'ont toutefois pas encore résolu le gros problème que leur pose Internet : la plupart des informations diffusées sur la Toile sont gratuites. Mais ils ont à l'esprit le succès de DoCoMo, une filiale de l'entreprise de télécommunications japonaise NTT. DoCoMo permet à quinze millions d'abonnés à son service « i-mode » de consulter des informations immobilières, des recettes de cuisine, les résultats des courses hippiques, ou de réserver des voyages, d'envoyer des courriers électroniques, de jouer, le tout sur de minuscules écrans de téléphone portable. Un système de microfactures additionne les frais des services fournis par les fournisseurs de contenus affiliés - en moyenne 100 à 300 yens (de 6 à 18 francs) par service et par mois - sur la note de l'utilisateur du « i-mode ». [...] "


Progrès ou surexploitation ?
Temps modernes version Internet

Martine Bulard, Le Monde Diplomatique, Décembre 2000

" [...] Le contrôle de la connaissance, de sa diffusion et de ses applications devient l'un des enjeux majeurs des relations sociales comme des relations économiques. Les verrous de la propriété demeurent : celui qui possède l'information possède le pouvoir et réciproquement. Mais l'information n'est pas une marchandise comme les autres, puisqu'en la diffusant on ne s'en sépare pas : plus on la partage, plus on l'enrichit ; plus on la monopolise, plus on l'appauvrit. C'est bien cette contradiction qui fragilise les systèmes de pouvoirs. Ni cause de tous les maux au travail ni remède miracle au stress des uns et au chômage des autres, ces technologies offrent des possibilités de partage dans et hors l'entreprise. Les réseaux sont, avant tout, des systèmes de collaboration. Il n'y a aucune raison qu'ils deviennent des armes d'exclusion. "


Seattle, le tournant
Comment l'OMC fut mise en échec

Susan George, Le Monde Diplomatique, janvier 2000

" [...] Principal outil fédérateur : la liste de diffusion Stop WTO Round (« Stopper le cycle du Millénaire de l'OMC ») permettant d'être en contact avec le mouvement tout entier et, à partir de là, de se faire inscrire sur d'autres listes plus spécialisées. Citons, parmi les plus utiles, celle du Corporate European Observatory d'Amsterdam, imbattable sur les liens entre lobbies des firmes transnationales et négociateurs commerciaux américains ou européens ; celle du Third World Network et de son directeur Martin Khor, informée par le menu des positions des gouvernements du Sud et de tout ce qui se tramait à Genève. Plusieurs institutions publiaient régulièrement des bulletins d'information : le Centre international pour le commerce et le développement soutenable (ICSTD, Genève), l'Institute of Agriculture and Trade Policy (IATP, Institut des politiques du commerce et de l'agriculture, Minneapolis, Etats-Unis) et Focus on the Global South (Bangkok). De nombreux passionnés de divers pays, comme Bob Olson, camionneur canadien à la retraite, repéraient les informations pertinentes partout sur la Toile et les faisaient circuler. [...] "


Etendre les copyrights : une idée contestable

Julio H. Cole, 22 janvier 2001

" [...] Selon la théorie économique de la propriété (initiée par David Hume) c'est la rareté qui justifie la création et la protection de droits de propriété privés. Il n'y a aucun besoin de définir des droits de propriété s'il s'agit de biens en abondance. En revanche, si les biens sont rares, et si la propriété de ces biens est collective, ils ne seront pas utilisés de manière efficace. La caractéristique de la propriété privée est de veiller à ce que les biens rares soient affectés en priorité à ceux de leurs usages qui sont les plus efficaces et les plus productifs. Il est difficile de justifier les droits de propriété intellectuels en se référant à cet argument puisque, dans ce cas, il n'y a pas rareté des objets ainsi appropriés - au contraire, l'objet de cette forme de propriété est de créer une rareté, qui donne naissance à une rente de monopole au profit de ceux qui en détiennent les droits : la loi ne protège pas le droit de propriété sur des biens rares, puisque c'est la rareté elle-même qui est créée par la loi (et c'est cette rareté "articielle" qui est la source de la rente monopolistique qui donne leur valeur aux droits ainsi détenus). La grande différence entre les brevets et le copyright d'une part, et les droits de propriété sur biens tangibles d'autre part, est que, dans ce dernier cas, les biens qui font l'objet d'une appropriation sont des biens qui de toute façon sont nécessairement rares quel que soit leur régime de propriété, alors que pour les brevets et les droits d'auteur c'est la création du droit de propriété qui fait apparaître seulement la rareté.[...]

[...] Dans les faits, le système des brevets aboutit souvent à freiner le progrès technique. Prenez par exemple le cas d'Henri Ford et de l'automobile. Ce n'est pas lui qui détenait les droits de brevet sur l'automobile, et il lui a fallu consacrer beaucoup d'énergie à lutter contre ceux qui en étaient les propriétaires légaux. Ceux-ci s'étaient organisés en un cartel très fermé et n'étaient absolument pas intéressé par la production de masse de modèles d'automobiles bon marché. Un autre cas intéressant est celui du développement de l'aviation. Les brevets portant sur des définition de produits couvrant un domaine extrêmement large et général pose un réel problème. [...]"

Page 8
Attention, ces citations sont destinées à illustrer les thématiques de ce site, et donc parfois peu représentatives de la pensée des auteurs.